Avec la classification de 2008 adoptée par la CFDT, les agents voient leur plan de carrière réduit à néant. La mobilité est quasi nulle, ils sont coincés dans un niveau. Pour beaucoup d’agents, pour changer de niveau, il faut changer de métier. La valeur du point est bloquée depuis près de 7 ans. Restent les points ou les promotions du Président…
Jusqu’en 2012, les agents pouvaient espérer des points ou une promotion tous les 3 ou 4 ans. Aujourd’hui c’est fini. En 2014 par exemple, seuls 15 % des agents de maîtrise se verront attribuer des points ou une promotion. C’est-à-dire qu’il leurs faudra attendre 7 ans pour voir leurs salaires revalorisés.
Et encore, 7 ans, c’est en moyenne. Si par malheur l’agent n’est pas dans les petits papiers de la direction ou s’il déplait c’est 10, 15 ou 20 ans qu’il devra attendre.
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Mardi 19 avril 2016
Pour devenir un lieu d’exposition, l’édifice du XVIIIe siècle, remarquablement situé dans le 1er arrondissement, au cœur de la capitale, nécessitera d’importants aménagements. – Photo hemis.fr-AFP
L’homme d’affaires et collectionneur d’art François Pinault ne s’en cache pas : il veut absolument la Bourse de commerce de Paris pour y créer son musée. L’édifice circulaire, remarquablement situé dans le 1er arrondissement, au cœur de la capitale, est la propriété de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Ile-de-France, et abrite des services dédiés aux entreprises. Ce pentagone coiffé d’une coupole nécessite d’importants aménagements pour devenir un lieu d’exposition. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle les tractations traînent. En fait, il s’agit de régler un billard à trois bandes. Ce bâtiment XVIIIe a été cédé par la Ville de Paris à la chambre de commerce en 1949, pour 1 franc symbolique, sous réserve qu’il accueille des activités liées à ses missions.
À la fin de l’été dernier, la municipalité a demandé à la CCI de Paris-Ile-de-France de lui céder cet espace de 13.000 mètres carrés, afin d’y installer une activité emblématique, de visibilité internationale, à côté des Halles. La chambre s’est montrée réceptive à l’idée d’un projet ambitieux dans ce site historique, dont les coûts d’entretien et d’investissement sont très élevés (12,3 millions d’euros entre 2009 et 2015, 4 millions nécessaires pour une mise aux normes d’urbanisme et d’accueil du public) par rapport à la qualité des locaux, tant pour ses 300 collaborateurs que pour les clients reçus.
Mais elle a imposé ses conditions : la réinstallation au centre de la capitale de ses services dans un meilleur environnement de travail, et sans incidence financière ou fiscale pour elle.
Les discussions conduites à l’automne 2015, dans un climat de forte pression politique et médiatique, se sont soldées par un échec en décembre. Dès janvier 2016, la Ville revenait à la charge avec, cette fois, une proposition de rachat jugée satisfaisante par la chambre, laquelle se verrait céder en pleine propriété un bâtiment de 14.000 mètres carrés près de République, dont elle est concessionnaire depuis 1914.
Après l’abandon fâcheux en 2005 par François Pinault de son projet de musée sur l’île Seguin au profit du Palazzo Grassi à Venise, les élus sont aujourd’hui bien décidés à donner satisfaction à l’homme d’affaires. L’opportunité d’un nouvel espace d’art contemporain attractif pour Paris est trop belle, preuve en est le succès rencontré par la Fondation Vuitton créée par le patron du groupe LVMH (propriétaire des « Échos »), Bernard Arnault, au bois de Boulogne. La municipalité devrait faire l’acquisition de la Bourse au plus tard fin juillet 2016, et la chambre libérer le site au maximum fin décembre. L’autre grand collectionneur français aurait alors enfin le champ libre, la Ville contractant vraisemblablement avec lui sous la forme d’un bail emphytéotique. Mais il ne quittera pas pour autant Venise.
Martine Robert, Les Échos
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Eric Le Mitouard | 07 Avril 2016
Avenue Friedland (VIIIe), ce jeudi. Les syndicats ont manifesté contre la suppression de 315 postes supplémentaires alors que les élus étaient en assemblée générale. (LP/E.L.M.)
Une décision dénoncée le matin même par les syndicats qui ont manifesté devant le siège régional, avenue Friedland (VIIIe).
Aucun département francilien n’est épargné. Le service d’accompagnement des entreprises sera le plus touché avec 180 suppressions de postes sur un total de 800. Les services supports devront travailler avec 50 postes en moins. « Enfin, les 24 établissements d’enseignement perdront 85 postes sur 2 100 », ont détaillé les responsables de la CCIP.
Le bureau d’information et d’orientation professionnel (Biop), situé à Paris, sera fermé. Le centre des formations industrielles de Gambetta (XXème) sera réorganisé. Et il est prévu de céder l’Institut de formation des apprentis Chauvin, à Osny (Val-d’Oise), « faute de pouvoir payer les 12 M€ nécessaires à la mise en sécurité des locaux », a encore souligné Jean-Paul Vermès
Ce plan fait suite à une vague de 700 départs volontaires l’an dernier. En 2015 comme en 2016, c’est la baisse « brutale » des ressources fiscales (la taxe pour frais de chambre) qui explique ces mesures. Une baisse amorcée en 2013 et qui, cumulée, représente trois ans plus tard un manque à gagner de 140 M€ pour la chambre.
De leur côté, les syndicats reprochent à la CCIP d’avoir réduit en priorité la masse salariale : les 1 000 postes supprimées aboutiront à 50 M€ d’économies sur trois ans. « Nous avons aussi prévu un vaste plan de reclassement pour faire face à nos missions », tient à souligner Jean-Paul Vermès qui espère voir s’arrêter la baisse de ses ressources. « Nous avons un vif espoir d’être entendu à Bercy », a-t-il déclaré.
En attendant, le préfet de région exige un retour à l’équilibre financier dès l’an prochain. Poussée dans ses retranchements, la CCIP devrait se séparer de la bourse du commerce des Halles (Ier). La Ville de Paris s’est déjà dite intéressée. Et elle ne s’interdit pas d’imaginer, à terme, de céder également son hôtel particulier de l’avenue Friedland.
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FO-CCI sollicite la DGAFP (direction générale de l'administration et de la fonction publique)
Le vendredi 27 mars 2015.
Il s’agit de la Bourse (Régionale) Interministériel de l’Emploi Public. C’est un espace destiné à la mise en ligne des emplois vacants proposés à la candidature externe par l’ensemble des recruteurs publics afin de favoriser la mobilité des agents.
Elle est ouverte aux agents :
Quelques exemples de postes proposés actuellement sur la BIEP :
Les services de la direction générale de l’administration et de la fonction publique travaillent sur ce dossier et vérifient la validité juridique de la demande de FO-CCI. FO vous tiendra informé de la réponse du ministère.
Communication intersyndicale CFE-CGC, CGT, FO sur le 1% logement à la CCI-Paris-Ile de FranceLes syndicats et représentants du personnel CFE-CGC, CGT et FO :
___________________________________________________________ Pour soutenir notre action intersyndicale de défense du 1% logement, continuer à signer la pétition, en suivant le lien: