FEC-FO Après avoir applaudi le soir à vos balcons, tous dans la rue le 16 juin pour que ça change !


Après avoir applaudi le soir à vos balcons, tous dans la rue le 16 juin pour que ça change !

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Grève le 17 décembre – Communiqué de la confédération de Force Ouvrière

Grève à partir du 5 décembre

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Déclaration de la Commission Exécutive de la Confédération

2019-01-24 DECLARATION DE LA COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE DU 24 JANVIER 2019

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Grève et manifestation mardi 10 octobre

Rejoignez Force Ouvrière

Grève et manifestation mardi 10 octobre

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Communiqué intersyndical

Communiqué CGT, FO, FSU,
Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
suite à l’intersyndicale nationale du 30 juin.

Le souffle ne nous manque pas !

La journée du 28 juin a été comme toutes les autres journées de mobilisation depuis 4 mois, réclamant le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits, un succès des salarié(e)s, jeunes, privé(e)s d’emplois et retraité(e)s, succès et détermination qui ne s’essoufflent pas ! Ceci malgré certaines conditions de manifestation qui n’ont pas permis à toutes et à tous d’y participer.

Les premiers résultats de la votation citoyenne, lancée par les organisations syndicales depuis un mois, ont été remis à l’Élysée au conseiller social du Président de la République le 28 juin au matin ainsi que dans les préfectures pour les votations départementales. Plus de 700 000 votants, 15 796 bureaux de votes principalement dans les entreprises, 92% des votants pour le retrait du projet de loi travail, viennent renforcer l’ensemble des rassemblements, actions et manifestations unitaires.

De même, l’opinion publique dans les derniers sondages soutient toujours la mobilisation contre ce projet de loi, 70% disent même qu’ils sont contre l’utilisation du 49.3 pour le faire adopter.

Ce projet est minoritaire à tout point de vue.

Le Premier ministre a organisé des rencontres bilatérales le 29 juin. Les organisations signataires déplorent qu’il ait exclu de ces rendez-vous certaines organisations syndicales et de jeunesse, notamment celles engagées dans la lutte contre le projet de loi travail.

Pour autant, le gouvernement reste sourd aux propositions, particulièrement destinées à établir de nouveaux droits et à lutter contre le dumping social. Les amendements au projet de loi avancés par le gouvernement ne sont pas de nature à modifier profondément ce texte, même si certaines modifications sont à mettre au crédit des mobilisations.

Par ailleurs, ce projet de loi contrevient aux conventions internationales de l’OIT et vient d’être sanctionné par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l’ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu’il engendre.

Compte tenu de cette situation, les organisations signataires appellent à poursuivre la mobilisation contre ce projet de loi, sur des formes à déterminer localement, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet.

Les organisations syndicales et de jeunesse conviennent de se retrouver le 8 juillet afin de discuter des suites à donner après le débat parlementaire.

Paris, le 30 juin 2016

30 juin 2016 - Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL suite à l’intersyndicale nationale du 30 juin

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Communiqué de la confédération du 22 juin.

Victoire de la démocratie :
la manifestation parisienne
contre la loi Travail
aura bien lieu

2016-06-23 Communiqué Manifestation parisienneConférence de presse des organisations syndicales au siège de la CGT. Photo : F. Blanc

Après deux jours de bras de fer, le ministre de l’Intérieur a finalement autorisé la manifestation contre le projet de loi Travail du 23 juin à Paris. Elle avait été interdite dans un premier temps par la préfecture de police. Jean-Claude Mailly a salué une victoire de la démocratie.

Les sept organisations syndicales et de jeunesse opposées au projet de loi Travail ont obtenu, le 22 juin, l’autorisation d’organiser la manifestation parisienne du 23 juin. Le parcours, proposé par le ministère de l’Intérieur, se déroulera autour du bassin de l’Arsenal, au départ de la place de la Bastille, soit une boucle de 1,6 km.

Les organisateurs avaient initialement déposé une demande pour défiler de la place de la Bastille à la place de la Nation puis deux autres parcours, « plus sécurisés et plus courts ». Mais les autorités, invoquant des raisons de sécurité, ont tenté d’imposer la tenue d’un « rassemblement statique ».

FO et la CGT reçues par le ministre de l’Intérieur

Face au refus des organisations syndicales, la préfecture de police avait interdit le 22 juin au matin toute manifestation parisienne. Dans un communiqué, elle estimait que les parcours proposés ne permettaient « en aucune façon de répondre à la nécessaire sécurité des personnes et des biens, ni aux exigences de mobilisation maximale des forces de police et des forces mobiles ».

A leur demande, les secrétaires généraux de FO, Jean-Claude Mailly, et de la CGT, Philippe Martinez, ont été reçus en milieu de matinée par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

La manifestation du 28 juin également autorisée

« Les discussions ont été très serrées, chacun exposant ses contingences, a expliqué Jean-Claude Mailly lors d’une conférence de presse organisée au siège de la CGT à l’issue de la rencontre. Nous avons obtenu le respect de la liberté de manifester, une liberté fondamentale, c’est une victoire pour la démocratie. Sur des questions sociales, il n’y avait pas eu d’interdiction de manifester pour une confédération syndicale depuis 1958. »

Le ministre a également autorisé la manifestation du 28 juin, selon des modalités qui seront discutées ultérieurement.

Le projet de loi Travail au cœur du conflit

Jean-Claude Mailly a souligné, lors de cette conférence de presse, que le projet de loi Travail restait « le coeur du sujet ». « Nous avons fait au gouvernement des propositions qui permettent à chacun de sortir par le haut, elles doivent être examinées, a-t-il rappelé. Je n’ai jamais vu un conflit social aussi long. Pour qu’il s’arrête, il faut engager le dialogue. Comme nous venons de le voir, discuter permet de trouver des solutions. »

Le projet de loi Travail doit faire l’objet d’un vote solennel au Sénat le 28 juin, date d’un nouvel appel à la mobilisation nationale, avant un retour à l’Assemblée nationale le 5 juillet

Clarisse Josselin