1. Objet de l’amendement.
2. Pour le texte intégral voir sur le site : http://www.fo-cci.org/wp-content/uploads/2019/02/2019-01-30-Amendement-N%C2%B0-956-Licenciement-agent-public.pdf
3. Voir l’amendement n° 421 sur le site : http://www.fo-cci.org/wp-content/uploads/2019/02/2019-01-13-Amendement-N%C2%B0-421-Association-vers-soci%C3%A9t%C3%A9-par-actions.pdf
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25 avril 2018
Dans la continuité des politiques précédentes (loi de 2010, statut des personnels des SIC, Pacte de responsabilité de 2014 et rapport de l’IGF-IGAS, baisses successives des ressources…) a été adoptée une nouvelle baisse en 2018 de 17% de la principale ressource publique[1] et un nouveau rapport de l’IGF sur les institutions consulaires a été remis mi-mars au gouvernement. Ce rapport restera-t-il confidentiel comme celui de 2014 ?
Déjà les directions s‘organisent. Ce seront les agents et leurs missions qui vont en faire les frais. Voici les différents axes destinés à « transformer », « adapter » il s’agit de supprimer des activités jugées non rentables et en fait détruire nos missions :
Le 22 mars la grève dans la fonction publique a été massive et déterminée. Celle des employés de Carrefour aussi.
Le 3 avril, sur leurs revendications, les salariés d’Air France, les gaziers et électriciens, les éboueurs rejoignent les cheminots. Les jeunes, lycéens et étudiants, manifestent. Des dizaines d’universités sont bloquées. La peur de la « coagulation », de la « convergence » transparait dans toutes les rédactions des radios, télé et journaux.
Citons juste le journal Les Échos qui suite à la journée du 22 mars titre « SNCF : la mobilisation des cadres, symptôme d’une grève qui s’annonce très suivie »[4].
En voici quelques extraits: « la mobilisation des cheminots s’annonce d’ores et déjà très forte. (…) Dans le cadre du préavis unitaire de la semaine prochaine, ils devraient être encore plus nombreux. (…) C’est du jamais-vu, glisse un très bon connaisseur de la compagnie. Et c’est très inquiétant. (…)Selon plusieurs sources, les volontaires pour suppléer les grévistes ne se bousculent pas. (…) Consciente de l’enjeu, la direction multiplie les séances de pédagogie. Et croise les doigts en espérant qu’il s’agit là d’un mouvement d’humeur (…). Cadre ou non cadre, dans l’ensemble du personnel, la détermination semble très forte. »
Les cheminots, les gaziers, les électriciens, les éboueurs montrent la voie. Pour gagner, il faut se battre.
Force Ouvrière va contacter la CGT et la CGC pour proposer d’organiser en commun des Assemblées Générales du personnel.
[1] TFC – Taxe pour Frais de Chambre.
[2] Organismes paritaires collecteurs agréés
[3] « Rentabilisation ou abandon des activités : Création transmission reprise, Développement international, Innovation, intelligence économique, Développement durable, Autre accompagnement individuel, Emploi, Formation continue, Ports de commerce, Port de plaisance, Ports de pêche, Aéroports, Palais des congrès et parc des expositions, Aménagement de zones d’activités, Parc de stationnement, Transports, Autres infrastructures, »
[4] Le texte intégral de l’article est sur le site de FO-CCI
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Objet : Missions des réseaux consulaires au regard de leur fiscalité
Le Gouvernement s’est fixé une ambition forte pour une action publique plus cohérente et plus efficace. Celle-ci s’inscrit clans le cadre d’un effort important de redressement des comptes publics par une maîtrise rigoureuse des dépenses, à laquelle doivent contribuer notamment les réseaux consulaires.
La diminution de 150 M€ du plafond de la taxe pour frais de chambres affectée au réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI), prévue dans le projet de loi de finances pour 2018, s’inscrit dans cette perspective. Il en va de même de la suppression de la taxe affectée au financement du fonds national de promotion et de communication de l’artisanat (FNPCA), ses missions pouvant être reprises par le secteur de 1’artisanat ou le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat (CMA).
A la suite de la réforme engagée en 2010 et des baisses de plafonds de la taxe pour frais de chambres entre 2014 et 2016, le réseau des CCI a engagé une démarche de progrès en vue de renforcer l’efficience de ses actions, qui a conduit à la signature d’un contrat d’objectif et de performance (COP) entre l’État et CCI France en 2013. En outre, la mandature consulaire qui débute coïncide avec le renouvellement nécessaire des conventions qui lient les chambres de commerce et d’industrie de région, à l’État, dans le cadre défini par le COP. Une nouvelle contractualisation est donc envisagée au plus tard début 2018, qui doit traduire la cohérence avec les ressources affectées par la loi de finances 2018 et leur évolution, prévue dans la loi de programmation pluriannuelle des finances publiques.
Parallèlement, les réformes engagées par le réseau des CMA dans un contexte de réorganisation des opérateurs du secteur de l’artisanat et de développement des compétences économiques des régions appellent également une réflexion sur leurs missions, afin que la convention d’objectifs et de moyens signée en 2015 et qui sera renouvelée en 2018, puisse pleinement intégrer les priorités du Gouvernement en matière de développement de l’artisanat.
***
Dans ce contexte, nous vous demandons de poursuivre la réflexion engagée dans le cadre de la mission qui avait été conduite en 2014 conjointement par l’Inspection générale des finances, le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies et l’Inspection générales des affaires sociales, sur le point particulier des missions des chambres de chacun des deux réseaux consulaires dans le domaine de l’accompagnement des entreprises et des actions de formation.
Cette analyse doit permettre d’identifier, sur la base de critères objectifs, les missions prioritaires qui justifient le maintien d’un financement par le biais de la taxe pour frais de chambre et qui seront retenues dans le contrat national à conclure entre l’État et chacune des têtes de réseau (CCI France et l’APCMA) en 2018, compte tenu de la baisse du plafond de la taxe affectée et des marges de manœuvre qu’elles pourraient dégager par ailleurs (cessions immobilières, mobilisation des réserves accumulées notamment).
A cet effet, vous analyserez chacune des actions conduites par les chambres et financées – en totalité ou en partie -par la taxe affectée, leur coût global, leur efficience, en les comparant le cas échéant aux offres d’autres acteurs, tout particulièrement dans les domaines de l’appui aux entreprises et de la formation.
Vous envisagerez les évolutions législatives ou réglementaires nécessaires, portant soit sur la définition du champ de compétences des établissements de chaque réseau (codes de commerce et de l’artisanat), soit sur les modalités d’affectation de la taxe pour frais de chambres (code général des impôts, contractualisation entre l’Etat et les réseaux…) soit encore sur la simplification d’actes réglementaires qu’elles assurent. Vous intégrerez l’évolution souhaitable de l’exercice des missions du fait du développement du numérique qui souvent permet de rendre un service meilleur à moindre coût.
En outre, vous formulerez toute proposition concourant à l’amélioration de l’effectivité des missions identifiées (ex. : rationalisation du réseau, mutualisation, organisation…), et donc à l’efficacité de la dépense publique via la taxe et à l’amélioration du pilotage des réseaux consulaires par la DGE, avec le cas échéant l’appui des préfets.
***
Votre analyse, qui sera menée en étroite concertation avec les représentants de chacun des réseaux consulaires et en mobilisant des experts issus de ces réseaux et organisations professionnelles, ainsi que des acteurs du développement économique publics (collectivités territoriales, Pôle Emploi, agences…) ou privés (experts comptables, prestataires de services…), devra être conduite en deux temps :
Vous pourrez vous appuyer sur les services de la direction générale des entreprises, de la direction du budget, de la direction générale du Trésor et de la direction générale des finances publiques.
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Régions et CCI | LOI 29 décembre 2014 de finances pour 2015 |
Alsace – CCIR – Alsace | 1 948 978 |
Alsace – CCIT – Colmar et Centre-Alsace | 1 536 035 |
Alsace – CCIT – Strasbourg et Bas-Rhin | 4 906 787 |
Alsace – CCIT – Sud Alsace Mulhouse | 3 749 175 |
Aquitaine – CCIR – Aquitaine | 1 003 208 |
Aquitaine – CCIT – Dordogne | 6 209 079 |
Aquitaine – CCIT – Landes | 2 384 221 |
Aquitaine – CCIT – Libourne | 1 866 713 |
Aquitaine – CCIT – Lot-et-Garonne | 1 643 697 |
Aquitaine – CCIT – Pau Béarn | 4 321 042 |
Aquitaine – CCIT – Bordeaux | |
Auvergne – CCIR – Auvergne | 75 725 |
Auvergne – CCIT – Cantal | 980 537 |
Auvergne – CCIT – Haute Loire | 1 513 414 |
Auvergne – CCIT – Montluçon – Gannat Portes d’Auvergne | 1 725 862 |
Auvergne – CCIT – Moulins-Vichy | 2 731 184 |
Auvergne – CCIT – Puy de Dôme | 14 939 904 |
Basse-Normandie – CCIR – Basse-Normandie | 2 602 610 |
Basse-Normandie – CCIT – Alençon | 865 516 |
Basse-Normandie – CCIT – Centre et Sud Manche | 2 446 006 |
Basse-Normandie – CCIT – Cherbourg-Cotentin | 1 636 037 |
Basse-Normandie – CCIT – Flers-Argentan | 1 296 760 |
Basse-Normandie – CCIT – Pays d’Auge | 1 615 014 |
Basse-Normandie – CCIT – Caen-Normandie | |
Bourgogne – CCIR – Bourgogne | 2 585 439 |
Bourgogne – CCIT – Côte d’Or | 6 655 644 |
Bourgogne – CCIT – Nièvre | 820 142 |
Bourgogne – CCIT – Saône et Loire | 5 128 230 |
Bourgogne – CCIT – Yonne | 3 166 559 |
Bretagne – CCIR – Bretagne | 4 089 760 |
Bretagne – CCIT – Brest | 2 897 438 |
Bretagne – CCIT – Morbihan | 6 374 172 |
Bretagne – CCIT – Morlaix | 7 314 739 |
Bretagne – CCIT – Saint-Malo-Fougères | 4 784 565 |
Centre-Val de Loire – CCIR – Centre-Val de Loire | 2 702 524 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Cher | 972 779 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Eure-et-Loir | 2 419 578 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Indre | 2 763 818 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Loiret | 6 001 881 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Loir-et-Cher | 3 082 397 |
Centre-Val de Loire – CCIT – Touraine | 4 909 996 |
Champagne-Ardenne – CCIR – Champagne-Ardenne | 1 199 629 |
Champagne-Ardenne – CCIT – Ardennes | 3 547 287 |
Champagne-Ardenne – CCIT – Châlons-en-Champagne | 2 027 670 |
Champagne-Ardenne – CCIT – Haute Marne | 1 847 968 |
Champagne-Ardenne – CCIT – Reims et Epernay | 6 965 396 |
Champagne-Ardenne – CCIT – Troyes et Aube | 1 719 641 |
Corse – CCIR – Corse | 365 188 |
Corse – CCIT – Ajaccio et Corse-du-Sud | 1 093 276 |
Corse – CCIT – Bastia et Haute Corse | 1 846 550 |
Franche-Comté – CCIR – Franche-Comté | |
Franche-Comté – CCIT – Doubs | 7 881 183 |
Franche-Comté – CCIT – Haute-Saône | 910 928 |
Franche-Comté – CCIT – Jura | 1 273 251 |
Franche-Comté – CCIT – Territoire de Belfort | 2 294 685 |
Haute-Normandie – CCIR – Haute-Normandie | 4 204 478 |
Haute-Normandie – CCIT – Dieppe | 399 614 |
Haute-Normandie – CCIT – Elbeuf | 1 413 295 |
Haute-Normandie – CCIT – Le Havre | 9 108 874 |
Haute-Normandie – CCIT – Rouen | 2 527 460 |
Languedoc-Roussillon – CCIR – Languedoc-Roussillon | |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Alès Cévennes | 1 127 946 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Béziers Saint-Pons | 3 611 910 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Carcassonne Limoux Castelnaudary | 3 975 984 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Lozère | 636 646 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Montpellier | 3 792 551 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Narbonne-Lézignan | 832 059 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Nîmes | 4 323 124 |
Languedoc-Roussillon – CCIT – Perpignan et Pyrénées-Orientales | 3 863 117 |
Limousin – CCIR – Limousin | |
Limousin – CCIT – Corrèze | 1 142 522 |
Limousin – CCIT – Creuse | 1 544 231 |
Limousin – CCIT – Limoges et Haute-Vienne | 1 340 191 |
Lorraine – CCIR – Lorraine | 250 247 |
Lorraine – CCIT – Meurthe-et-Moselle | 1 709 872 |
Lorraine – CCIT – Meuse | 1 468 648 |
Lorraine – CCIT – Vosges | 3 713 129 |
Midi-Pyrénées – CCIR – Midi-Pyrénées | 526 357 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Ariège | 1 863 098 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Aveyron | 904 099 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Lot | 1 743 308 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Montauban et Tarn-et-Garonne | 811 977 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Tarbes et Hautes-Pyrénées | 3 068 266 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Tarn | 3 196 945 |
Midi-Pyrénées – CCIT – Toulouse | |
Midi-Pyrénées – CCIT – Gers | |
Nord de France – CCIR – Nord de France | 2 740 696 |
Nord de France – CCIT – Côte d’Opale | 9 428 585 |
Nord de France – CCIT – Grand Hainaut | 7 682 987 |
Nord de France – CCIT – Artois | |
Paris-Île-de-France – CCIR – Paris-Île-de-France | 70 323 387 |
Paris-Île-de-France – CCIT – Essonne | 7 618 125 |
Paris-Île-de-France – CCIT – Seine-et-Marne | 20 884 833 |
Pays de la Loire – CCIR – Pays de la Loire | 3 553 659 |
Pays de la Loire – CCIT – Nantes-Saint-Nazaire | |
Pays de la Loire – CCIT – Vendée | 4 775 173 |
Pays de la Loire – CCIT – Mayenne | – |
Picardie – CCIR – Picardie | 3 228 723 |
Picardie – CCIT – Aisne | 6 959 572 |
Picardie – CCIT – Littoral Normand Picard | 2 536 206 |
Picardie – CCIT – Oise | 10 145 053 |
Poitou-Charentes – CCIR – Poitou-Charentes | |
Poitou-Charentes – CCIT – Angoulême | 7 782 155 |
Poitou-Charentes – CCIT – Cognac | 1 024 955 |
Poitou-Charentes – CCIT – La Rochelle | 8 021 774 |
Poitou-Charentes – CCIT – Rochefort-sur-Mer et Saintonge | 2 601 617 |
Poitou-Charentes – CCIT – Vienne | 2 425 059 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIR – Provence Alpes Côte d’Azur | 2 689 241 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIT – Marseille – Provence | 16 329 640 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIT – Nice – Côte d’Azur | 6 620 773 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIT – Pays d’Arles | 1 366 892 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIT – Var | 15 721 755 |
Provence Alpes Côte d’Azur – CCIT – Vaucluse | 1 808 646 |
Rhône-Alpes – CCIR – Rhône-Alpes | 5 943 118 |
Rhône-Alpes – CCIT – Ain | 5 091 158 |
Rhône-Alpes – CCIT – Ardèche | 2 742 101 |
Rhône-Alpes – CCIT – Drôme | 14 261 691 |
Rhône-Alpes – CCIT – Hautes-Alpes | 2 291 736 |
Rhône-Alpes – CCIT – Haute-Savoie | 4 416 599 |
Rhône-Alpes – CCIT – Lyon | 14 304 347 |
Rhône-Alpes – CCIT – Nord Isère | 2 578 963 |
Rhône-Alpes – CCIT – Roanne-Loire Nord | 1 378 417 |
Rhône-Alpes – CCIT – Savoie | 3 171 110 |
Rhône-Alpes – CCIT – Villefranche et Beaujolais | 2 811 489 |
Rhône-Alpes – CCIT – Grenoble | |
Total |
500 000 000,00 € |
Liste des emplois nationaux du réseau consulaire version provisoire au 17-03-2015
Quelques jours après la nomination du nouveau ministre, une délégation de trois Syndicats (FO, CGC et CGT) a été reçue le 29 août 2014 par Monsieur Espic[1] conseiller commerce. Monsieur David Parlongue, conseiller chargé du financement des entreprises, qui devait participer à la réunion s’est excusé pour son absence. C’est bien dommage car FO avait préparé un certain nombre de questions précises sur les budgets que nous n’avons pas pu poser vu son absence.
Nous rendons compte de l’entretien en deux étapes :
Un pacte de responsabilité destiné à réduire le coût du travail
Lors de la conférence de presse du 14 janvier, François Hollande annonce le Pacte de Responsabilité. Il s’agit d’économiser 50 milliards afin de « réduire les dépenses de l’État” et de permettre « la poursuite de l’allègement du coût du travail”.
Le Président de la République annonçait la couleur : « Alors, que faut-il faire ?…Engager une bataille, ouvrir une nouvelle étape. Il ne s’agit pas de changer de chemin, il s’agit d’aller plus vite, d’aller plus loin, d’accélérer, d’approfondir.[2]» Et le premier ministre d’alors (Jean-Marc Ayrault) ajoutera comme commentaire “il faut changer de braquet”.
« aller plus vite, plus loin, accélérer, approfondir»
Les propositions Valls-Macron-Montebourg
sont plus brutales que les préconisations du rapport de l’IGF
Nous ne pourrons détailler que les deux principales mesures du rapport car le Ministre de l’Économie ne s’est pas pour l’instant prononcé sur les autres propositions de l’IGF. Ce qui ne veut pas dire qu’elles sont abandonnées, loin de là.
Jusqu’en 2017 | IGF-IGAS-CGEIET | Valls-Macron-Montebourg |
1. Prélèvement sur la trésorerie des CCI. | 700 Millions à 1 Milliard | 670 Millions pour 2014-2015 |
2. Baisse de la Taxe pour Frais de Chambre. | – 350 Millions 30% de baisse |
– 450 Millions 36% de baisse |
Le gouvernement pioche, dès cette année, dans la trésorerie des chambres, en leur laissant juste de quoi vivre avec un fond de roulement de 60 ou 90 jours.
Selon le rapport : « Entre 2002 et 2012, les montants de Taxe pour Frais de Chambre versés aux CCI et CMA ont conduit à dégager des excédents comptables et budgétaires ». Ce que confirme Monsieur Espic le 29 août : « les CCI ont de la trésorerie en excédent car les prélèvements ont été supérieurs aux besoins fondamentaux des CCI», « les CCI doivent participer à la réduction des dépenses», « Elles doivent participer à l’effort national[3]».
Le ministère annonce qu’il prélève 670 Millions (170 M sur 2014 et 500 M sur 2015). C’est-à-dire qu’il aura soustrait en 2015 presqu’autant que ce qu’il avait envisagé de prélever jusqu’en 2017. Et comme il y a « une clause de revoyure pour 2016 et 2017» (Mr. Espic) il y a fort à craindre que le ministère ne poursuive dans le même sens. Ces sommes sont supérieures à celles proposées par l’IGF.
Pour Force Ouvrière il n’y a pas “d’excédents”,
ces sommes proviennent aussi des économies réalisées sur le dos des agents.
Réforme de 2010 avec la disparition des acquis locaux, nouvelle classification votée en 2008 par la CFDT, gel du point depuis 4 ans, plans de suppression d’emplois, pour ne parler que des principaux reculs des droits des agents. Une chose est sûre, si ces sommes filent dans les caisses de l’État nous n’en verrons jamais la couleur !
Une baisse de 37% de la principale ressource des CCI (TFC. Taxe pour Frais de Chambre[4]) et les milliers de licenciement qui en découlent.
Initialement le rapport préconisait une baisse de 30% (350 Millions en 3 ans, 116 Millions/an), le gouvernement va plus loin et impose 450 Millions en 3 ans (150 Millions/an). Ces économies profiteront surtout aux grandes entreprises car la TFC est principalement prélevée sur les entreprises dont le chiffre d’affaire est supérieur à 500 000 €.
Lors de notre entretien le 29 août à Bercy, le conseiller commerce de Madame Delga a justifié une telle baisse car au ministère ils savent quels sont « les besoins fondamentaux des CCI » et « que ce ne sont pas ces mesures qui justifient les licenciements annoncés par les Présidents des CCI ». Pourquoi nous en remettrions nous au ministère pour déterminer quels sont « les besoins fondamentaux des CCI » ?
Et nous n’avons pas eu de réponse quand nous avons demandé à Monsieur Espic quelle politique sociale et salariale avait été prise en compte pour l’estimation « des besoins fondamentaux des CCI ».
Et même absence de réponse lorsque nous avons demandé quelle composante de la TFC serait particulièrement diminuée : la cotisation qui concerne toutes les entreprises ou seulement celle qui ne concernent que les grandes entreprises.
Combien de licenciements ?
Mr Espic a affirmé à de nombreuses reprises que la baisse de la Taxe pour Frais de Chambre n’aurait aucun impact sur l’emploi dans les CCI. Il s’est efforcé de démontrer que le nombre de licenciements annoncés par CCI France[5] était délibérément “grossi” par les Présidents et qu’en tout état de cause le ministère n’était en rien responsable de la casse sociale à venir.
Comment croire que le ministère n’est en rien responsable de la casse à venir alors que dans le rapport de l’IGF il n’est question que de « restructurations et mutualisations », « Rentabilisation ou abandon des activités marchandes non rentables », « Réduire le nombre d’implantations physiques du réseau », « garantir une meilleure maîtrise de la masse salariale »…
En effet, qui peut croire que la principale ressource des CCI va diminuer de plus d’un tiers sans que cela n’entraine des milliers de licenciements ?
Et quand un des syndicalistes présents a demandé à Monsieur Espic ce que le ministère envisageait pour protéger les agents et empêcher les licenciements, il a répondu “nous ne pouvons rien faire, ce n’est pas nous qui pilotons le réseau ». Non seulement l’État asphyxie les chambres mais il ne compte pas faire le moindre geste pour protéger les agents. C’est proprement inacceptable !
Une pétition de FO-CCI interpelle le ministre de l’économie
Pour sa part, FO s’oppose aux projets du Ministère. FO-CCI propose une pétition adressée au Ministre de l’Économie : ” Tous ces objectifs sont chiffrés. Il s’agit d’économiser près de 2 milliards d’euros sur trois ans. Ceci ne se fera pas sans casse sociale. Il y aura des licenciements. Qui peut croire que l’on va « inverser la courbe du chômage » en licenciant des agents des Chambres de Commerce ? » La pétition se conclut ainsi par un appel au ministre : ” Monsieur le Ministre nous demandons que vous rejetiez en bloc toutes les propositions du rapport. »
Le ministre doit rejeter les propositions de l’IGF
Non à la baisse du budget des Chambres
Les 670 Millions doivent servir à augmenter les salaires,
titulariser les CDD,
maintenir les postes et les emplois.
Arrêt de tous les licenciements !
Dans le prochain tract nous poursuivrons le compte rendu du rendez-vous au ministère, c’est-à-dire la privatisation des Écoles d’Enseignement Supérieur avec la création d’un nouveau statut la Société Anonyme à Objet Éducatif.
[1] Conseiller commerce de Mme Carole Delga, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique (Mr. Macron) chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire
[2] Consultez le texte intégral d’ouverture de la conférence de presse : http://www.elysee.fr/declarations/article/ouverture-de-la-conference-de-presse-du-president-de-la-republique-au-palais-de-l-elysee-le-14-janvier-201/
[3] Voir le tract de la CFDT du 29 juillet 2014 : “La CFDT-CCI affirme que les CCI doivent participer à l’effort national”, “La CFDT-CCI demande des mesures d’autorité de la part du gouvernement pour accélérer les processus de fusion de régionalisation et contourner ainsi l’immobilisme de certains Présidents et Directeurs Généraux.”
[4]La TFC est assise sur deux cotisations : la cotisation foncière des entreprises-CFE- et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises-CVAE. Cette dernière est prélevée selon un barème progressif et due uniquement par certaines entreprises à partir de 500 000 € de chiffre d’affaires.
[5] Entre 6 000 et 7 500 licenciements.
Cher(e)s collègues,
Monsieur Macron, notre ministre, doit décider des économies à réaliser dans le cadre du Pacte de Responsabilité.
Selon Monsieur Gilles Rabin, conseiller de Monsieur Montebourg en charge des CCI et Chambres de Métiers, le ministre envisage “entre 20% et 25% d’économies sur son ministère”. C’est près de 2 milliards que l’IGF-IGAS proposent de ponctionner sur les CCI en 3 ans. Et des mesures sont d’ores et déjà proposées pour 2014 !
Les agents ont payé et payent cruellement les conséquences de la “réforme” de 2010. L’IGF et l’IGAS en proposent une nouvelle.
Force Ouvrière vous invite à prendre connaissance du dossier :
Téléchargez la pétition ou signez sur le site de pétition en ligne.
lundi 2 juin 2014
Comme s’est annoncé, il s’agit de « Contribuer à l’allégement de la fiscalité sur les artisans et les entreprises ». En bon français, faire de nouveaux cadeaux aux entreprises, abaisser le coût du travail.
Selon le rapport : ” Entre 2002 et 2012, les montants de Taxe pour Frais de Chambre versés aux CCI et CMA ont conduit à dégager des excédents comptables et budgétaires “. Les CCI sont riches, elles ont de la trésorerie en excédent. Pour Force Ouvrière une conclusion s’impose : il faut, pour commencer, augmenter les salaires et titulariser les CDD.
Les rédacteurs du rapport arrivent à des conclusions inverses. Comme le gouvernement, dans le respect des critères européens, considère qu’il faut effectuer des économies budgétaires, le comité de pilotage propose, comme première mesure, de piocher dans les caisses des CCI. Entre 800 M et 1 Milliard.
Après avoir asphyxié les Chambres (le bâton), le rapport propose une récompense (la carotte) à ceux qui se détruisent : le gouvernement reverserait de 120 à 150 M d’euros aux Chambres en guise “d’incitation et encouragement à la réforme”.
On encourage comment ? et on récompense quoi ? “notamment financement des coûts liés aux restructurations et mutualisations y compris entre les deux réseaux pour les fonctions supports “. C’est-à-dire restructurations et mutualisations entre les CCI et entre les CCI et Chambres de Métiers. C’est pour cela que le rapport préconise plus loin le remplacement de notre système de rémunération par celui des Chambres de Métiers. (fin du taux directeur et des 3 coefficients)
De plus le gouvernement récompenserait aussi la « mise en œuvre de la régionalisation ».
À Force Ouvrière nous pensons que ceux qui doivent être récompensés, ce sont ceux qui créent des emplois, ceux qui agrandissent, développent, perfectionnent leur outils de travail. Pas du tout ! Le rapport propose de récompenser ceux qui démolissent, ferment des sites et des services, licencient… Les casseurs récompensés !
Quels sont les moyens qui sont mis en œuvre quand des activités doivent être rentabilisées ou abandonnées ? Les employeurs utilisent toujours les mêmes : suppression d’emplois, remplacement de titulaires par des prestataires, fermetures de services voire de sites, licenciements, mutations forcées, ruptures conventionnelles…
Les objectifs sont clairement énoncés : « Régionalisation complète …et l’approfondissement de la mutualisation des fonctions supports et opérationnelles». Les moyens pour les atteindre :
Combien de suppressions d’emplois ? Combien de licenciements ? CCI France relayée par la presse annonce 6 000 licenciements. C’est-à-dire près d’un quart des effectifs. Ce que nous savons, c’est que les licenciements ont déjà commencé. 5 à Saumur, 11 en Bourgogne alors que nous en sommes encore qu’au stade de propositions.
Pour FO c’est inacceptable. Rien n’est à retenir dans ce rapport.
FO va s’adresser au ministre pour lui demander de refuser les propositions du comité de pilotage. Et Force Ouvrière, fidèle à sa démarche unitaire, contacte dans les jours qui viennent les autres syndicats du réseau pour proposer une démarche commune.
[1] Voir en annexe la liste des activités visées par ces mesures.
Les missions concernées par la
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Lundi 2 juin 2014
Le ton est donné par Liaisons sociales Quotidien : Un rapport “préconise, afin de contribuer à l’objectif de 50 milliards d’€ d’économies du gouvernement, une refonte radicale du réseau des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) en France avec l’objectif de ramener le nombre de CCI de 145 aujourd’hui à une par région d’ici à 2017″. Il s’agit bien du volet Pacte de responsabilité appliqué aux Chambres de Commerce (et de Métiers).
Tous les accords adoptés en CPN seraient soumis à l’agrément de l’État. Les accords devraient correspondre “aux orientations du Gouvernement”[2]. Les partenaires sociaux ne seraient donc plus libres de négocier et d’adopter un accord. L’État refuserait son agrément à une augmentation générale des salaires car au vu des critères européens (dette publique) et des objectifs du Pacte de Responsabilité une telle mesure ne correspondrait pas “aux orientations du Gouvernement”.
La CPN disposerait d’un délai “raisonnable” pour aboutir à un accord. Au-delà “de 6 mois” le ministère prendrait la main et serait autorisé “à modifier unilatéralement le statut“². Vous avez bien lu : la CPN vote ce qui correspond aux orientations du gouvernement dans le délai que le ministère lui fixe, sinon ce sont les membres du cabinet de Montebourg qui rédigent directement les articles du Statut !
Pour exemple : depuis près d’un an le gouvernement tente de faire adopter un accord sur la mobilité. Pour diverses raisons l’accord n’a pas été adopté. Si les propositions du rapport prennent effet, c’est l’État qui rédigerait l’accord et modifierait le Statut. Sans que l’accord ne soit discuté, adopté ou rejeté en CPN.
Là aussi, l’objectif est d’encadrer les rémunérations par deux moyens :
Et bien sûr si la CPN ne file pas droit dans les délais impartis : ” Cette révision serait opérée par la procédure précitée d’invitation(?) à négocier et conclure un accord agréé ou, à défaut, par l’État se substituant aux partenaires sociaux”.
De nouveau, “Afin de garantir une meilleure maîtrise de la masse salariale[3]“ l’objectif est de corseter, bloquer les rémunérations :
C’est parce qu’il faut “Adapter le statut CCI en matière de système de rémunération, en l’harmonisant avec le statut CMA” que sont annoncées la suppression du taux directeur et la fin des 3 coefficients.
Il s’agit ni plus ni moins de préparer la fusion des CCI au niveau régional et inter-regional mais il s’agit aussi de préparer la fusion des CCI avec les Chambres des Métiers.
[1] Évolution des réseaux consulaires : CCI et CMA. Comité de pilotage – Évolutions proposées – 29 avril 2014. Rapport de l’IGF, IGAS et CGEIET.
[2] Comité de pilotage page 21
[3] Idem page 22.